Alimentation et eczéma : il existe des liens bien réels mais souvent sous-estimés dans la prise en charge conventionnelle de l’eczéma atopique. Chaque repas peut influencer l’équilibre de la peau. En pratique, certains aliments aggravent les crises, alors que d’autres permettent de calmer rougeurs et démangeaisons.
Si vous vous demandez quels sont les aliments qui font flamber votre eczéma, ou celui de votre enfant, lisez la suite pour comprendre l’impact de l’alimentation sur la peau atopique, et découvrir des conseils concrets pour adapter vos habitudes, étape par étape.
Saviez-vous qu’il est préférable d’éviter certains aliments en cas de crise d’eczéma ? L’eczéma est une maladie inflammatoire de la peau : il demande d’atténuer l’inflammation en profondeur, car celle-ci touche non seulement la peau, mais aussi l’ensemble de l’organisme.
Les aliments à éviter en période de crise sont dits “pro-inflammatoires” : ils alimentent le feu de l’inflammation et incluent aussi ceux naturellement riches en histamine. Parmi eux, on retrouve notamment :
Les produits laitiers animaux (lait, yaourts, fromages, crèmes…) qui, chez de nombreuses personnes, entretiennent l’inflammation et peuvent fragiliser l’intestin.
Les aliments riches en acides gras saturés et trans, trop souvent présents dans les plats ultra-transformés, viennoiseries industrielles, snacks, margarines et fast food.
L’alcool, qui dilate les vaisseaux cutanés, favorise l’irritation et perturbe la détoxification naturelle du foie.
Les aliments naturellement riches en histamine ou qui en favorisent la libération : charcuteries, fromages affinés, poisson fumé, tomate, aubergine, épinards, chocolat… L’histamine, en excès, provoque ou aggrave démangeaisons et rougeurs, surtout en phase de poussée.
Les aliments riches en sucre raffiné : sodas, biscuits, pâtisseries, bonbons. Un apport élevé de sucre stimule l’inflammation, altère la flore intestinale (le fameux microbiote) et rend la peau encore plus réactive.
Dans certains cas, le blé conventionnel ou le gluten (blé, seigle, orge) peut également exacerber les crises, surtout s’il existe une hypersensibilité digestive ou un terrain inflammatoire marqué.
Il est toujours difficile de se dire qu'on devra éviter certains aliments pour pouvoir soulager ou prévenir une poussée. Mais si on regardait le problème sous un autre angle et qu'on se disait que c'était l'opportunité de donner à son corps les nutriments dont il a besoin pour se réparer et fonctionner à son plein potentiel ?
Il n'y a pas que les sportifs d'élite qui méritent une assiette santé pour booster leurs performances, il y a aussi toutes les personnes qui souffrent d'une maladie inflammatoire qui vont en bénéficier pour améliorer leur bien-être.
Voici la liste des aliments qui feront du bien à votre corps et à votre peau (sauf en cas d'allergie ou d'intolérance bien sûr !) :
Les fruits et les légumes de toutes les couleurs. (En cas d'intolérance à l'histamine ou aux salicylates, certains aliments comme l'avocat, les agrumes ou encore les tomates peuvent aggraver les symptômes de l'eczéma chez certains individus sensibles).
Les poissons frais pauvres en histamine comme la perche ou la féra.
Les céréales biologiques sans gluten (sarrasin, millet, amarante..).
Les bons acides gras comme les huiles végétales riches en oméga-3 comme l'huile de chanvre ou l'huile de colza aux propriétés anti-inflammatoires reconnues.
Les viandes blanches fraîches
Les aliments anti-inflammatoires sont bénéfiques pour la santé des peaux atopiques grâce à leur richesse en oméga-3, antioxydants et polyphénols. Ces nutriments freinent la production de cytokines pro-inflammatoires, réduisent le stress oxydatif au niveau cellulaire et favorisent la réparation de la barrière cutanée.
Les oméga-3, présents dans les poissons frais, les graines de lin, de chia et les noix, modulent l’activité immunitaire, limitent la production de médiateurs inflammatoires et participent à l’élasticité ainsi qu’à l’hydratation de la peau. Les antioxydants contenus dans les baies, les légumes colorés, les pommes et les légumes verts protègent les cellules cutanées du stress et du vieillissement accéléré.
Plusieurs études cliniques confirment l’impact positif d’une alimentation anti-inflammatoire sur la sévérité de l’eczéma. Une méta-analyse montre que les patients qui augmentent leur consommation de fruits, de légumes et d’oméga-3 constatent une diminution significative de leurs lésions, allant jusqu’à 29,7 % de réduction sur le score SCORAD lors d’une intervention alimentaire active.
Adopter une alimentation anti-inflammatoire, c’est donc soutenir sa peau de l’intérieur et renforcer l’équilibre du microbiote et du système immunitaire.
L’allergie alimentaire peut se manifester par des poussées d’eczéma, particulièrement chez l’enfant. Les recherches montrent qu’un enfant avec eczéma a environ trois fois plus de risques de développer des allergies alimentaires comparé à la population générale. Ce phénomène, appelé " marche atopique ", commence généralement par de l’eczéma dans la petite enfance, puis évolue vers des allergies alimentaires, et parfois plus tard vers l’asthme ou la rhinite allergique.
En pratique, environ 33 % des enfants avec eczéma développent une allergie alimentaire, alors que ce taux n’est que de 10 % chez les enfants sans eczéma. Jusqu’à 50 % des enfants avec eczéma sont aussi à risque de développer de l’asthme. En tout, près de 33 % des personnes ayant une dermatite atopique ont une allergie alimentaire diagnostiquée, contre moins de 18 % dans la population générale.
Cette " marche atopique " s’explique en partie par la fragilité de la peau atopique, qui ne joue plus son rôle protecteur de barrière. En cas de sécheresse ou d’inflammation, les allergènes et substances irritantes pénètrent plus facilement dans les couches profondes de la peau.
Quand cette exposition se répète, le système immunitaire finit par se sensibiliser : l’organisme apprend à réagir fortement à ces substances, ce qui augmente le risque d’allergies alimentaires, puis respiratoires, comme l’asthme ou la rhinite.
C’est ainsi que l’eczéma peut évoluer au fil des années vers des allergies alimentaires et, plus tard, respiratoires.
Œuf (blanc et jaune) : l’un des principaux allergènes dès la petite enfance
Produits laitiers : lait de vache, yaourt, fromage blanc, crème et beurre, souvent impliqués dans les formes précoces et persistantes.
Blé et gluten : pains, pâtes, biscuits. L’allergie au gluten est moins fréquente, mais le blé est un déclencheur courant
Soja : lait de soja, tofu, yaourt soja, très présent dans l’alimentation végétale, mais allergisant chez l’enfant atopique
Arachides et fruits à coque : cacahuètes, noix, amandes, noisettes, sont très allergisants et doivent être surveillés
Poissons et crustacés : crevettes, crabe, moules, mais aussi certains poissons blancs et gras selon la sensibilité
L’histamine est une molécule clé impliquée dans les réactions inflammatoires et pseudo-allergiques. En cas de dermatite atopique, elle peut jouer un rôle majeur dans l’aggravation des symptômes.
Des études récentes montrent qu’environ 30 % des personnes souffrant d’eczéma présentent une sensibilité accrue à l’histamine alimentaire, liée à un déficit partiel de l’enzyme DAO (diamine oxydase), chargée de dégrader l'histamine dans le corps.
Résultat : l’histamine s’accumule plus facilement dans l’organisme. Un excès d’histamine peut alors intensifier les démangeaisons, accentuer les rougeurs et aggraver l’inflammation cutanée, compliquant la gestion des poussées.
Ainsi, l’intolérance à l’histamine imite parfois les manifestations d’une allergie classique, alors que ses mécanismes diffèrent. D’où l’importance d’identifier ce facteur souvent méconnu, surtout lorsqu’on cherche à mieux apaiser sa peau atopique.
Identifier les aliments susceptibles d’augmenter la charge d’histamine dans l’organisme est une étape précieuse pour mieux comprendre certaines réactions et agir concrètement sur l’apaisement des symptômes.
Charcuteries (jambon, salami, saucisson, bacon)
Fromages affinés (emmental, parmesan, bleu, camembert)
Poissons fumés, en conserve ou marinés (maquereau, sardine, thon, anchois)
Fruits de mer (crevettes, moules, crabes)
Tomate, aubergine, épinard
Avocat
Agrumes (orange, citron, pamplemousse)
Fraise, banane mûre, kiwi (selon tolérance individuelle)
Vinaigre balsamique et vinaigre de vin (blanc/rouge)
Sauces soja/miso
Produits fermentés : choucroute, produits lactofermentés
Vin, champagne, bière, cidre
Chocolat
Noix, cacahuètes
Certains colorants et additifs alimentaires (glutamate, sulfites)
Les salicylates sont des composés chimiques naturellement fabriqués par les plantes : ils constituent une véritable arme de défense contre les insectes, les champignons et d’autres agressions extérieures.
Ces molécules agissent comme des pesticides végétaux : lorsque la plante est attaquée ou stressée, elle augmente sa production de salicylates pour repousser ses prédateurs et limiter la propagation de micro-organismes nuisibles.
Si ce mécanisme de défense est essentiel pour la survie des végétaux, il peut entraîner des réactions chez certaines personnes. En consommant des aliments riches en salicylates, le corps humain peut percevoir ces substances comme des irritants ou des “signaux de danger”, en particulier chez les personnes prédisposées à l'eczéma ou aux allergies.
Chez les personnes atopiques, le système immunitaire a tendance à réagir de façon exagérée : cela peut provoquer des symptômes allergiques ou inflammatoires, que ce soit sur la peau (démangeaisons, rougeurs, plaques) ou parfois au niveau digestif et neurologique.
En résumé, les salicylates étant de véritables pesticides naturels produits par les plantes, il n’est pas étonnant que notre peau ou notre système immunitaire puisse les considérer comme des menaces, déclenchant ainsi des réactions d’eczéma ou d’hypersensibilité chez les personnes sensibles, et parfois même chez des sujets sans eczéma selon leur terrain immunitaire.
Est-ce que le chocolat peut donner de l'eczéma ? Oui car il contient des salicylates, mais aussi de l'histamine. Voici les aliments riches en salicylates :
Kiwi
Avocat
Abricot
Raisin
Orange
Pruneaux
Baies (fraises, framboises)
Tomate
Concombre
Courgette
Radis
Patate douce
Curry
Paprika
Menthe
Basilic
Romarin
Thym
Safran
Chocolat
Bonbons, sodas, jus industriels
Chips, snacks aromatisés
Sirop et confitures industrielles
Adopter une alimentation biologique en cas d’eczéma atopique apporte de véritables avantages pour la peau et la santé en général. Les produits biologiques sont cultivés sans pesticides ni herbicides de synthèse : ces substances, utilisées pour protéger les cultures des insectes et des “mauvaises herbes”, peuvent laisser des résidus chimiques sur les aliments conventionnels qui favorisent l’irritation et l’inflammation, notamment chez les personnes présentant une peau fragile ou atopique.
Dans la dermatite atopique, la barrière cutanée est souvent vulnérable, ce qui rend l’organisme plus réactif face aux agressions extérieures, y compris les toxiques alimentaires. Manger bio permet de limiter la charge globale de substances irritantes ingérées quotidiennement.
Par exemple, choisir des fruits et légumes biologiques, comme les pommes, les tomates ou les épinards, très exposés aux traitements chimiques dans l’agriculture classique, diminue le risque d’ingérer des résidus qui peuvent aggraver les poussées d’eczéma ou entretenir l’hypersensibilité.
Autre atout : les aliments biologiques sont naturellement plus riches en antioxydants et micronutriments essentiels, qui renforcent la défense cellulaire et contribuent à réduire le stress oxydatif à l’origine d’inflammation chronique.
Privilégier une alimentation biologique, c’est donc offrir à sa peau un environnement plus sain, naturel et respectueux des équilibres, en privilégiant des ingrédients bruts, frais et moins transformés.
Cela s’inscrit pleinement dans une démarche globale de soin de l’eczéma : limiter les sources d’irritation, renforcer le terrain immunitaire, protéger la barrière cutanée et favoriser la régénération, tout en s’assurant de consommer des produits au plus proche de leur état naturel.
Quand on est maman d’un bébé atopique, l’alimentation devient souvent un vrai casse-tête. On scrute chaque repas, en se demandant quel aliment pourrait déclencher l’eczéma : pomme, fromage, petit biscuit… Parfois, le doute s’installe : tout passe-t-il vraiment par le lait maternel ? Face à la complexité des réactions et à la variabilité des symptômes, il n’existe malheureusement pas de recette universelle.
Les études cliniques et recommandations internationales montrent que chez le nourrisson atopique, les principaux allergènes responsables des poussées d’eczéma sont le lait de vache, l’œuf, l’arachide, le blé, le poisson et le soja. Certains de ces allergènes peuvent passer dans le lait maternel et déclencher des réactions cutanées chez les enfants déjà sensibles.
Cependant, l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 4 à 6 mois reste fortement recommandé, car il apporte une protection contre l’eczéma atopique, particulièrement chez les enfants ayant un risque allergique familial. Les dernières études et recommandations insistent sur l’importance d’introduire progressivement et précocement les aliments allergènes majeurs (arachide, œuf, lait, etc.), vers 4 à 6 mois, afin de favoriser la tolérance alimentaire et de diminuer le risque d’allergie.
En pratique, chaque situation doit être individualisée : il est essentiel d’avancer par étapes, d’observer attentivement les réactions, et de se faire accompagner si besoin pour éviter une exclusion excessive et la culpabilité. Douceur, patience et suivi professionnel sont essentiels dans l’alimentation du bébé atopique.
Attention à ne pas confondre allergie et intolérance alimentaire : ce sont deux phénomènes différents, et c’est souvent là que le doute s’installe. Beaucoup de personnes consultent après avoir passé de nombreux tests médicaux, analyses, maladie cœliaque, allergie aux protéines de lait et concluent que si tout est négatif, le blé ou les produits laitiers ne peuvent pas avoir d’impact sur leur peau.
Pourtant, c’est plus complexe que ça en a l'air : ces examens classiques ne détectent pas toujours une hypersensibilité ou une intolérance alimentaire qui peut entretenir l’eczéma ou l’inflammation. Dans la pratique en cabinet, on observe souvent que certains aliments, comme le lait, le blé ou le gluten, peuvent aggraver l’eczéma même si les tests sont négatifs.
Dans ces cas, seule une exclusion alimentaire, accompagnée d’une observation attentive, permet d’identifier le lien avec les symptômes.
C’est pareil pour l’intolérance à l’histamine, de plus en plus fréquente chez les personnes atopiques ou sensibles. Les tests standards ne la montrent pas, alors qu’elle peut expliquer des démangeaisons ou des troubles digestifs persistants. Ici, la biologie fonctionnelle ou nutritionnelle aide à poser le diagnostic : dosage de l’enzyme DAO, bilans, tests spécialisés.
En résumé, allergie et intolérance sont deux réalités distinctes, parfois liées, qui demandent une approche sur mesure et une véritable écoute pour apaiser la peau.
Avant d’exclure des aliments, il est essentiel d’écarter toute allergie grâce aux tests adaptés.
Ne pas savoir par où commencer dans l’exploration alimentaire, quand on veut soulager un eczéma atopique, peut sembler décourageant.
Depuis plusieurs années en cabinet, j’ai analysé de nombreux journaux alimentaires, accompagné plus de 500 réglages alimentaires, et mis en place des évictions alimentaires ciblées pour comprendre la part de l’alimentation dans les symptômes de chacun.
J’ai observé des schémas récurrents avec certains aliments et développé une démarche méthodique : analyse précise des habitudes, identification des suspicions, élaboration d’hypothèses, organisation de périodes d’exclusion, puis réintroduction ciblée et encadrée.
Ce parcours demande du temps, de l'implication, et surtout des conseils experts : chaque protocole est individualisé, chaque étape doit être pensée et adaptée. Bénéficier d’une méthode structurée, de conseils personnalisés et d’un suivi expert, c’est ce qui fait la différence entre la frustration et des résultats visibles et encourageants.
Pour mieux comprendre les liens entre alimentation et eczéma, il est essentiel d’avoir une méthode et un accompagnement structuré afin de pouvoir identifier ce qui peut influencer votre peau. Chaque parcours est unique, mais parfois, il suffit d’un protocole étape par étape, pensé pour avancer sereinement et en toute autonomie.
Si vous souhaitez bénéficier d’un programme structuré avec une alimentation anti-inflammatoire et anti-eczéma, j’ai conçu le programme Nutrition Peau Saine. C’est un protocole nutritionnel à suivre chez vous, avec toutes les clés pour apaiser votre peau de l’intérieur. Je propose également des consultations en ligne pour une prise en charge personnalisée.
À propos de l’auteure :
Ruby Höldrich, Naturopathe avec Diplôme Fédéral et homéopathe uniciste, partage sur ce blog ses conseils et son expérience en dermatologie naturelle, renforcement de l’immunité et optimisation de l’énergie. Elle propose des solutions naturelles efficaces et accessibles pour accompagner chacun vers l’équilibre et le bien-être au quotidien, avec une approche personnalisée, centrée sur la prévention et la simplicité.
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